Une femme façe à la corruption

Publié le par stef

L’annonce du président du MEDEF, Laurence PARISOT à faire la transparence sur la prime de départ versée à son ancien président, Denis-Gautier Sauvagnac, mis en examen pour des retraits d'argent mystérieux est un grand pari.
 
"J'estime que je suis garante de l'unité patronale. Et il faut bien comprendre que l'unité patronale ne peut se faire qu'autour de la vérité, de la transparence et de des valeurs partagées par tous les chefs d'entreprise. Des pratiques comme celles-ci ne sont pas des pratiques qui ressemblent aux entreprises", a déclaré la présidente du Medef sur RTL.
"Ce qui est certain c'est que nous voulons incarner un nouveau patronat (...) Il n'y a pas deux Medef. Il y a peut-être eu une organisation qui se pensait rivale. Aujourd'hui, il y a un seul mouvement patronal qui se veut le patronat du XXIe siècle", a-t-elle ajouté. 
Je ne peux que saluer cet acte de courage de dire haut et fort les choses. Les femmes seraient elles plus intègres et morales que les hommes ? En tout cas Laurence Parisot prend toutes ses responsabilités, ce qui est plutôt rare dans le paysage des hauts cadres dirigeants plus préoccupés par des parachutes dorés et des détournements fiscaux qu’autres choses.
Maintenant, cette position reste un pari (la présidente du MEDEF risque sa tête sur ces déclaration il faut attendre la fin de l’enquête pour en savoir plus.
Il est dommage qu’a notre époque et dans notre pays, qui se veut «civilisé » que la corruption semble encore y régner en maître.
 
Stephane BLOCH
 
 
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